• Marine

    Marine


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    1
    thomas
    Mardi 15 Mai 2018 à 14:55

     

    Moi, Marine, la danse occupe une grande partie de ma vie. Certaines personnes ne peuvent pas comprendre comment une simple activité « sportive » peut m’influencer autant comme certaines personnes peuvent être influencer par d’autres personnes. Je pense que environ 10 % sont dans le même cas que moi.

     

    Lors d’un spectacle de fin d’année, beaucoup de personnes viennent voir ce spectacle, elles ne sont pas forcément consciente sur les efforts donnés pour des prestations parfaites. La danse n’est pas un sport, c’est un art ! Oui un art, des danseuses de classique qui sont dans des grandes compagnies comme le « lac des cygnes » etc,

     

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    2
    dominique
    Lundi 21 Mai 2018 à 15:16

    Bonjour Thomas,

    Merci pour ce premier texte, qui parle de la danse et de l'art. 

    Mais peut-être peux-tu développer la chose qui me trouble le plus dans l'image de Marine : le sang, le bandage, la chaussure enlevée.... (et je trouve que "les efforts" dont tu parles sont un peu en de-ça de ce que l'image évoque)

    Sur la forme, tu peux te laisser aller à des phrases plus libérés, des mots jetés, ne te contrains pas par des phrases trop logiques. Le début est bien "Moi Marine...", ça pourrait être une formule magique qui commence chacun de tes paragraphes ou de tes phrases, c'est elle qui parle, et de façon intime.

    Explore ce champ de la douleur, de la difficulté, imagine des situations concrètes, des blessures possibles... L'idée, c'est un auto portrait fictif, et dans ce que tu esquisses, tu peux amplifier une tension entre désir irrépressible de danser, de faire de l'art, de modeler son corps... et difficulté, douleur... que ça entraîne.

    J'espère que ces indications te donneront des pistes pour alimenter ton écriture.

    Merci et bon courage,

    Dominique

    3
    thomas faubert
    Mardi 22 Mai 2018 à 14:54

    Et 5,6,7,8, la suite de chiffre que j’entends souvent.

    Moi, Marine, ma vie se résume à danser, danser, danser.

    Tous les efforts que j’ai fournis pour arriver à un tel résultat.

    Des heures et des heures de danse,

    des heures et des heures de battements,

    des heures et des heures d’assouplissements.

    Et 5,6,7,8… ces chiffres…

    Ces heures d’efforts font naître de la souffrance et des blessures : une petite goûte de sang, rouge comme les ténèbres, une fracture, le sentiment d’être brisé de plus danser.

    Le moindre saut peut être fatal à cause d’une mauvaise réception, impulsion.

    Et 5,6,7,8, on se relève même si la douleur est présente et provoque une contrainte d’exécuter le mouvement à la perfection.

    Si je dois retenir une phrase que mes professeurs de danse m’ont appris ce serait : « lorsque je danse je ne dois surpasser personne d’autre que moi-même »  

    Dès que j’enfile mes bottines de danse, je me sens libre, moi-même, puissante, talentueuse.

     

    4
    dominique
    Lundi 28 Mai 2018 à 17:45

    Bonjour Thomas,

    Merci pour ton texte qui a beaucoup avancé. 

    C'est très bien, il y a plein d'idées et de pistes.

    Va au bout de ce que tu esquisses : "5,6,7,8" répété encore plus, qui revient comme une obsession, enlève tous les "à cause de ", "si je dois", "dès que"... les deux points, bref tous les mots logiques et qui relèvent du discursif, tu peux encore plus te laisser aller à des phrases nominales, éclatés, aux images, n'évite pas les répétitions (comme dans "des heures et des heures")... ("le moindre saut", "la suite de chiffres", "moi Marine" peuvent être des formules magiques, que tu répètes et qui structurent ton texte)

    J'espère que ça te donnera des idées pour finir ton texte.

    Merci encore et bon courage,

    Dominique

    5
    thomas
    Mercredi 30 Mai 2018 à 20:49

    Elle a longtemps cru être folle
    Tout comme sa talentueuse idole
    Elle finit par se noyer dans ses mensonges et cette confusion
    Faisant partit d’une famille aux principes ancrés telle une religion
    Elle craignait tellement d’entacher leur réputation

    Tout le monde a fini par être au courant de ce scandale
    Et à raison de redouter l’inévitable
    Par faute de ne pas pouvoir guérir ce mal
    Elle se retrouva de beaucoup, impardonnable

    Pour eux, elle ne méritait en aucun cas son nom
    De tous ses proches, elle attise la désolation
    Malgré ce mal, elle ne compte pas demander pardon
    Son cœur cris haut et fort que la danse et sa passion

    Même si cela lui fait perdre son honneur
    Même si chaque soir dans sa chambre, elle en pleure
    Bien que le regard de ses proches lui fasse peur
    Elle préfère de loin laisser parler son cœur

    Qu’on puisse dire où est le mal, en vérité
    On ne sait jamais pour qui ou quoi on va succomber
    Et puisque ce n’est pas si facile d’aimer et encore moins de le nier
    Suivre son cœur et la meilleure des façons de vivre en toute impunité

     

    Sa force et son courage lui ont permis une vie d’étoile
    Sa rage et sa dévotion on eu raison de son âme en fusion 
    Elle sourit à chaque fois que se soulève le rideau de voile
    Pleine d’excitation, elle danse, remerciant le ciel pour sa bénédiction

     

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